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a propos ( 8 janvier, 2009 ) l’hypocondriaque a ma cochonou, qui se reconnaîtra et sans qui ce texte n’aurait jamais vu le jour… ouille… je crois que je suis malade. j’ai du attraper un virus, je me sens tout bizarre, j’ai les poils des jambes qui se hérissent dès que je les regardent et les narines qui gonflent étrangement dès que j’inspire. bon sang ! j’aurai pas du inviter ngoma à ma dernière raclette ! je suis sûr que c’est lui, oui lui, ce gouniafié, qui m’as filé un germe inconnu de son pays natal… l’islande, oui l’islande.. et alors ! il s’appelle en fait söre n-goma. bon dieu de bon dieu que diable ai-je fait pour mériter ça ? moi ! moi qui ne sors presque jamais ! qui ne cotoye pas la populasse grouillante, pustulante et eternuante. on est mieux chez soi, d’ailleurs pourquoi sortir quand la télé nous montre les choses qui se passent à l’extérieur. au moins avec la télé, on est jamais seul et on attrape pas toutes sortes de saloperies gratuitement. on ne serre pas les mains, on ne se fait pas la bise, on ne nous postillonne pas dessus à longeur de journée. du fond de notre canapé, on zappe les gens curieux ou on s’intrigue de leur sort. tout cela est très distrayant. je ne sors que très rarement de chez moi, une fois par semaine et pour rien qu’une heure. juste pour faire les courses… vous pensiez que je sortais le chien ? pourquoi sortir le chien quand on a pas de chien !!! voyons ! trop de poils ! de bave ! de pipi-caca et de vermines ! ceci dit, les chiens c’est mieux que les gosses, quand on leur lance un os à la tronche au moins eux le ramène alors qui les autres j’vous dit pas . donc avant d’être dérangé par ces mostres sur pattes, je vous disait donc que je sortais une heure par semaine pour faire les courses. mon dieu ! c’est vraiment le moment de la sainte semaine que je redoute le plus. je suis dans l’obligation de me rendre au « franprix » d’en bas. j’hésite souvent à y aller, quitte à crever d’une maladie, d’un virus divers ( aussi bien que d’hiver) où même se faire renverser par un chauffard fou.. oui ça existe… on peut etre chauffard et fou en même temps, bien que les fous sont rarement chauffards, camisole oblige… donc nous disions avant d’être dérangés par les fous roulants qu’il vallait mieux crêver de faim chez soi que de crêver tout court chez personne. les amis, je suis vraiment inquiêt, ce peut-il que j’ai attrapé une maladie rare ? voir orpheline ? dont le seul remède se trouve être une plante magique cachée au fond de l’amazonie qu’on ne découvrira que dans une centaine d’année ? je sens que mes oreilles bourdonnent, mince, faut que je m’assoiasse ( oui avec un iasse !).. tiens et pourquoi pas devant la télé ! elle était bonne cette raclette avec söre et son épouse sindri, des bon islandais bien de chez eux. ce que j’apprécie chez ces gens la est que toute leur vie est conditionnée à basse température, et l’on sait bien, à basse température, les virus meurent. mais en toute honneteté, de vous à moi, j’ai observé quelque chose d’étrange chez eux, ils n’ôtent jamais leurs chaussures de trappeurs même à l’heure de passer au lit. bon ! vous me direz si les chaussures sont toujours fermées, il n’y a aucun risque que les maladies n’affectent les pieds.. je devrais en faire autant. là n’est pas le débat, je sens que mes paupières s’écarquillent, je dois avoir les yeux qui veulent prendre congé de leurs orbites, mince qu’ai-je donc pu attraper ? une saloperie incurable j’en suis sur, je suis bien le genre, j’en ai chopé une il y a quelque jours, elle est partie d’elle-même, j’avais une protubérance à l’entre-jambe ,au fait, je m’étais rendu compte mais trop tard que j’avais salivé sur une naïade dans une série télé. les filles ? moi ? allons donc ! vous déconnez ! elles portent à elles seules tous les symptomes du monde… remarquez on ne sait jamais quand une fille se lave ou pas ! elles sentent toujours bons, leur eau courante c’est souvent dior ou chanel ! elles aiment s’assoir un peu n’importe où, ramenant comme imprimé sur leurs féssiers galbés moultes germes et infections. et en sus ( si je puis me permettre) les filles ça aime les bisou ! les embrassades ! les accolades ! les calins, les nuits d’amour pendant lesquels les corps se mélangent, se chevauchent, s’enlacent, se caressent, se réchauffent, transpirent et se désirent… vous vous rendez compte ? une fille c’est un génocide permanent. j’en ai connu une, il y a quelques années, quand j’étais encore jeune et inconsciant, et oui, j’en ai connu une, je peux vous assurer que ça n’a pas duré. j’étais tout emballé, je l’emenais au cinéma, au resto, au parc etc.. et la voila qu’un jour, la donzelle positionne en face de mon visage deux lêvres tendues pointant sur ma bouche… quelle horreur ! çut l’apparence d’un cœur mais en plus collant, plus baveux et plus vicieux. quand je parle de lêvres, vous l’aurez compris, je parle de celles de la bouche… encore heureux. j’ai peut etre attrapé le sida rien qu’à la proximité de ses lêvres tendues comme un étendard ou plutôt comme un éteau dard.. dard… ça doit etre ça, que j’ai chopé, le sida à cause de cette demie pouf en mal de sexualité. les scientifiques disent que le sida se manifeste après un bout de temps, 40 ans, je pense que c’est bon, je suis mûr…faut vite que je me prépares c’est peut etre pour ce soir, je sens mon cœur qui s’accelère, une mort du sida amplifiée par un infarctus précoce… bon sang de bon dieu.. qu’ai- je fait pour mériter ça !!! faut que je me calme, faut que je me calme, tout va s’arranger, il y a bien des gens qui ont survécu au sida et plus encore à un infarctus, je vais m’en sortir. tout est une question de volonté, c’est comme quand on fait un rêve faut juste ne pas y croire pour qu’il ne se réalise pas.. parcequ’en principe, il se dit, que quand on y croit, les rêves se réalisent toujours… bon sang !!!! hier soir j’ai révé que j’avais un énorme bouton de fièvre juste au creux de la bouche, j’y ai cru dur comme fer, meme que j’étais allé voir un médecin dans mon rêve tellement ce bouton était énorme, on se croyait comme dans la série « stargate sg1 », j’avais un mini « goaould » lové à l’interstice de mes lêvres, c’était comme si il luttait pour sortir de son cocoon, et moi je lui disait… mais sort bon sang de bon sang sort!!! ainsi le docteur l’avait nommé herpès, charmant comme nom !ne trouvez vous pas ! on aurait pu croire au nom d’une divinité grèque ou romaine… comment t’appelles-tu ? … her-pès… bouton d’her-pès… à ne pas confondre avec bouton de manchette qui serait quoi-que hors contexte cousu contre les lêvres humaines..certes me direz-vous que bon nombre d’entre nous en ont besoin. ainsi, je me réveillais de ma torpeur, nageant dans une marre de sueur, me ruant devant mon miroir pour vérifier si le « gouaould » était toujours présent. ouf… ce n’était qu’un rêve… un cauchemar… mais j’y ai cru tellement fort, c’était tellement réel que depuis, même si je suis un mâle odorant, un vrai, quand je dois utiliser des toilettes publiques ( que dieu m’en préserve), j’essaie un maximum de léviter, pour éviter les éclaboussures qui vous souillent les orifices et les appendices. et oui, c’est tout un art de slalomer entre ces minuscules goutelettes qui gîclent et virevoltent des chiottes délabrées. et si ce n’était qu’une question d’herpès ! j’ai entendu parler, à la télé, d’une atrocité de la nature qu’on appelle chlamydias thrachomatis, semblerait-il qu’il n’y ait aucun rapport avec le célèbre peintre mais un rapport plus que certain avec des zones sensiblement érogènes et des méchantes bactéries bouffeuses de muqueuse sois disant responsables des maladies de nicholas et favre. mais bon sang !!! qui est ce « nicholas » et ce « favre » ?… ont-t-ils survécus ? aussi quelle idée de donner son nom à des maladies sexuellement transmissibles ? ces maladies ont-elles un air de famille avec les protagonistes ? sont-ils proches parents ? cousins par aliance ? l’oncle de la sœur du mari de la tante était-il bouffeur